Comme l’aurore se lève
Musique sacrée, Hildegard von Bingen, Zad Moultaka, chant arabe et chant persan
Une épopée mystique à travers les voix de femmes d’Orient et d’Occident
7 voix a cappella, 1 ingénieur son
Une épopée mystique portée par les voix d’Hildegard von Bingen (1098-1179), Zad Moultaka (1967), d’auteurs anonymes du Moyen-Âge et d’improvisations savantes, échos d’autres traditions.`
Ce programme propose un chemin, une ligne tendue qui prend racine dans les chants d’Hildegard von Bingen, femme exceptionnelle, visionnaire, compositrice, femme de lettres, prédicatrice, voyageuse et médecin renommé. Une femme évoluant vers la clarté, l’illumination.`
De Caelis invite deux grandes voix d’orient, interprètes d’exception : la chanteuse tunisienne Alia Sellami et la chanteuse iranienne, Sara Hamidi.
Née à Ispahan, Sara Hamidi. pratique, depuis l’enfance le RADIF, chant ancestral savant persan classé patrimoine mondial immatériel.
Elle improvise sur des poèmes persans Khayyâm et Rûmî.
Née à Tunis, Alia Sellami puise quant à elle dans le chant sacré copte et maronite.
Unissant leurs souffles, elles répondent aux chants d’Hildegard von Bingen et aux polyphonies anonymes de l’Occident médiéval.
À dix siècles de là, le compositeur franco-libanais Zad Moultaka écrit Ubi es, un triptyque pour cinq voix de femmes et électronique, puisant aux sources de l’oeuvre d’Hildegard von Bingen.
Il semble y recueillir les doutes et l’espérance bouleversante d’Hildegard dans un dialogue qui se fait compréhension et aussi correspondances.
Traversant les strates de la mémoire et du temps, la musique se fraye un chemin dans nos imaginaires. Associée à une pierre précieuse, resplendissante, Marie est la figure centrale de la théologie d’Hildegard. Elle symbolise ce combat gagné sur l’obscurité, le chaos. Le fracas se tait enfin, le point d’interrogation est inondé de lumière.
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